POURQUOI SIEGER ?
Le SNUipp-FSU de la Drôme a siégé lors de ce groupe de travail :
afin d’apporter le maximum d’éléments pour motiver les demandes d’ouvertures des écoles qui nous avaient transmis des données, et ce, en amont du CTSD du 9 février 2016.
pour aborder de nombreuses questions diverses transmises aux représentants syndicaux par la profession.
UNE DOTATION POSITIVE MAIS INSUFFISANTE
Au préalable, le SNUipp-FSU a rappelé son insatisfaction quant aux moyens mis à disposition. La dotation pour le département de la Drôme est de 16 postes pour un prévisionnel de 131 élèves supplémentaires. Bien que positive, le SNUipp-FSU constate que cette dotation ne permettra toujours pas de faire diminuer les effectifs dans les classes.
- La DASEN a indiqué :
qu’elle maintiendrait le dispositif « plus de maîtres que de classes » et continuerait à le renforcer à la hauteur de ses moyens ;
qu’elle renforcerait le contingent de postes de remplaçants dont elle convient de la nécessité ;
qu’elle poursuivrait la politique de scolarisation des enfants de moins de 3 ans, principalement en REP ;
qu’elle maintiendrait la tenue d’un CTSD de régulation au mois de juin 2016 ;
- Suite à cette intervention, le SNUipp-FSU n’a pas manqué de rappeler :
que les possibilités de départ en formation continue étaient tributaires de la présence de TR encore trop peu nombreux pour couvrir convenablement les besoins ;
que la légère augmentation de la scolarisation des moins de 3 ans depuis 2011 ne suffirait pas à revenir à la situation du département de la Drôme avant la casse du service public orchestrée sous le précédent gouvernement ;
qu’il regrettait que les seuils d’ouverture, bien que stables, ne soient pas revus à la baisse pour permettre une réelle diminution du P/E dans le département ;
qu’il actait positivement la tenue d’un CTSD fin juin permettant de limiter les mesures de carte scolaire de rentrée difficiles à vivre pour les équipes et leurs élèves ;
qu’aucune donnée précise ne leur avait été transmise sur l’évolution du nombre de postes de RASED dans le département depuis des années ;
DES OUVERTURES NÉCESSAIRES
Le SNUipp-FSU s’est ensuite employé à présenter les écoles pour lesquelles une mesure d’ouverture devrait s’opérer. Au total, pour commencer à répondre véritablement aux besoins éducatifs du département, le SNUipp-FSU estime qu’il faudrait ouvrir une classe dans près de 30 écoles, dont 7 maternelles, 15 élémentaires et 8 primaires.
Le SNUipp-FSU a refusé évidemment de présenter les écoles pour lesquelles une mesure de fermeture serait envisageable.
La DASEN a fait preuve d’une certaine écoute pour chaque cas présenté et indiqué, pour la plupart des situations, lesquelles seraient soumises ou non à l’étude lors du CTSD. Elle a précisé que les représentants syndicaux seraient destinataires des documents préparatoires au CTSD dès le lendemain, mardi 2 février 2016.
VALENCE : DES FERMETURES D’ÉCOLES INACCEPTABLES !
Le débat s’est ensuite engagé autour de certaines mesures exceptionnelles de fermetures d’écoles sur Romans et Valence.
Si à Romans, la méthode employée par la mairie a permis d’instaurer un dialogue entre les différentes parties, cela n’a pas été du tout le cas à Valence.
Le SNUipp-FSU a rappelé sa ferme opposition aux fermetures des écoles Ferry et Ravel de Valence, écoles maternelles de trois classes, chacune présentant une structure pédagogique de proximité et à taille humaine dont les effectifs ne justifiaient pas la fermeture.
Le SNUipp-FSU a dénoncé la logique d’économie budgétaire mise en œuvre par la mairie de Valence sur le dos de l’école publique.
Sur la forme, il a également dénoncé la façon dont ces fermetures ont été décidées, c’est-à-dire de manière unilatérale et sans aucune concertation ni des enseignants ni des parents.
Aussi, le SNUipp-FSU a demandé à la DASEN d’intervenir auprès de Monsieur le maire de Valence afin de lui rappeler ses prérogatives, notamment concernant les conseils d’écoles extraordinaires qu’il a convoqués de manière péremptoire et encore une fois sans consultation des principaux concernés, les enseignants des écoles.
DES QUESTIONS DIVERSES
Enfin le SNUipp-FSU a obtenu réponse à un certain nombre de ses questions diverses :
Le SNUipp-FSU a demandé que les directeurs-rices des écoles maternelles de REP puissent, comme leurs homologues des écoles élémentaires, bénéficier d’un quart de décharge exceptionnelle supplémentaire. La DASEN a indiqué que ce dispositif ne serait pas étendu aux écoles maternelles en soulignant qu’il n’existait nulle part ailleurs dans l’académie. Le SNUipp-FSU a insisté en vain pour qu’il puisse être mis en place a minima sur le seul REP+ de la Drôme.
Le SNUipp-FSU a demandé quelles mesures allaient être prises en direction de l’ASH sur le département. La DASEN a précisé qu’un poste complet avec une structure dédiée serait mis en place pour l‘accueil des élèves avec TSA. Son implantation est encore à l’étude, le secteur de Romans étant évoqué.
Le SNUipp-FSU a demandé, dans le cadre de la politique volontariste pour la scolarisation des moins de trois ans, comment seraient comptabilisés les élèves de TPS. La DASEN a confirmé que les TPS seraient comptés dans les effectifs prévisionnels N+1 à hauteur de leur scolarisation l’année N ;